dimanche 6 février 2011

1.2: Le siècle de la révolution industrielle

B .le siècle de la révolution industrielle :


La révolution française n’est pas la seule à chambouler les romantiques, on retrouve aussi la révolution industrielle :
Le XIX eme siècle est le siècle des changements , en effet chaque pays d'Europe basculent d'une économie essentiellement rurale et paysanne  à une économie industrielle et moderne . Cette révolution industrielle apporte son lot de changement entre le développement des usines et les nombreuses inventions qui bouleversent le monde, comme dans le domaine de la médecine avec le vaccin contre la variole découvert en 1794 grâce  au scientifique et médecin Edward Jenner, mais aussi dans le domaine du transport  ou il y a eu de nombreux changements  comme l'apparition du bateau à vapeur en 1807 par l'ingénieur Robert  Fulton et la première locomotive en 1814  par L'ingénieur Britannique George Stephenson . L'apparition du chemin de fer à profondément marqué cette époque , puisqu'il s’impose durablement dans le paysage urbain.Pour accueillir le train , la ville a subi toute une série de transformations, ce qui donne une impression générale de chaos. Le chemin de fer est dans toutes les discussions , mais l'opinion reste mitigée à son égard .Qu'elle serait la place du Romantique dans cette société qui bouleverse sa nature , qui la détruit et la polluée ? Cette société qui est dérangée par la nature qui ne satisfait plus les besoins de l'Homme ? Alors que Le romantique a un besoin nécessaire de la nature, Justinus  Kernes, un poète allemand dans sa poésie « Sous le ciel[1]» dénonce les effets néfastes de la révolution industrielle sur la nature. En effet on remarque que l’auteur se place directement du côté de la nature :
« Laßt mich in Gras und Blumen liegen
Und schaun dem blauen Himmel zu,
Wie goldne Wolken ihn durchfliegen,
In ihm ein Falke kreist in Ruh »
Ce qui donne traduit en français :
« Permettez moi dans les fleurs et l’herbe
Et regardez le ciel bleu
Comment faire voler
A travers les nuages d’or, Il
En elle, un faucon indirect dans la paix »


Son interlocuteur n’est autre que son semblable pour qui la nature est secondaire. Il s’emploie dans cette strophe à décrire une nature bucolique qui n’a rien à voir avec le quotidien de l’Homme:
« Die blaue Stille stört dort oben
Kein Dampfer und kein Segelschiff,
Nicht Menschentritt, nicht Pferdetoben,
Nicht des Dampfwagens wilder Pfiff. »
Ce qui donne traduit en français :
« Le silence bleu dérange là-haut
Aucun bateau à vapeur et un voilier
Si ce n’est pas les gens, pas des chevaux en furie.
Non la voiture à vapeur kick sauvages »

Quant à la France nous retrouvons Alfred de Vigny avec son œuvres les destinées qui contient son poème «  La Maison Du Berger » publié en 1864.C’est une lettre destinée à Eva. On peut dire de notre texte qu’il s’agit d’une poésie romantique qui d’après Vigny en général se veut philosophique. On y retrouve une critique de la révolution industrielle. Dans son poème il pousse une femme à quitter la ville pour aller se retrouver dans la nature. Il nous cite :

<<Pars courageusement, laisse les villes
Ne ternis plus les pieds aux poudres du chemins
Du haut de nos pensers vois les cités serviles
Comme les rocs falis de l'esclavage humain.
Les grands bois et les champs sont de plus vastes asiles
Libres comme mer autour des sombres îles
Marche à travers les champs une fleur à la main

La Nature t'attend dans un silence austère ;
L'herbe élève à tes pieds son nuage des soirs,
Et le soupir d'adieu du soleil à la terre
Balance les beaux lys comme des encensoirs.
La forêt a voilé ses colonnes profondes,
La montagne se cache, et sur les pâles ondes
Le saule a suspendu ses chastes reposoirs »

On observe qu’il souhaite que la femme quitte des le premier vers quand l’auteur nous cite : « Pars courageusement, laisse toutes les villes », il insiste sur le fait qu’elle doit «  marcher à travers les champs une fleur à la main » pour faire ainsi corps à corps avec la nature. On remarque qu’Alfred de Vigny va faire un éloge en décrivant tous les aspects de la nature dans le but d’insister sur le contraste entre la ville et la nature afin de convaincre le lecteur de faire de même.
                 Pour finir, les auteurs romantiques préconisent la nature à la ville, ville qui tue à petits feux leurs natures.

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