B .le siècle de la révolution industrielle :
La révolution française n’est pas la seule à chambouler les romantiques, on retrouve aussi la révolution industrielle :
Und schaun dem blauen Himmel zu,
Wie goldne Wolken ihn durchfliegen,
In ihm ein Falke kreist in Ruh »
Wie goldne Wolken ihn durchfliegen,
In ihm ein Falke kreist in Ruh »
Ce qui donne traduit en français :
« Permettez moi dans les fleurs et l’herbe
Et regardez le ciel bleu
Comment faire voler
A travers les nuages d’or, Il
En elle, un faucon indirect dans la paix »
Son interlocuteur n’est autre que son semblable pour qui la nature est secondaire. Il s’emploie dans cette strophe à décrire une nature bucolique qui n’a rien à voir avec le quotidien de l’Homme:
« Die blaue Stille stört dort oben
Kein Dampfer und kein Segelschiff,
Nicht Menschentritt, nicht Pferdetoben,
Nicht des Dampfwagens wilder Pfiff. »
Kein Dampfer und kein Segelschiff,
Nicht Menschentritt, nicht Pferdetoben,
Nicht des Dampfwagens wilder Pfiff. »
Ce qui donne traduit en français :
Aucun bateau à vapeur et un voilier
Si ce n’est pas les gens, pas des chevaux en furie.
Non la voiture à vapeur kick sauvages »
Quant à la France nous retrouvons Alfred de Vigny avec son œuvres les destinées qui contient son poème « La Maison Du Berger » publié en 1864.C’est une lettre destinée à Eva. On peut dire de notre texte qu’il s’agit d’une poésie romantique qui d’après Vigny en général se veut philosophique. On y retrouve une critique de la révolution industrielle. Dans son poème il pousse une femme à quitter la ville pour aller se retrouver dans la nature. Il nous cite :
<<Pars courageusement, laisse les villes
Ne ternis plus les pieds aux poudres du chemins
Du haut de nos pensers vois les cités serviles
Comme les rocs falis de l'esclavage humain.
Les grands bois et les champs sont de plus vastes asiles
Libres comme mer autour des sombres îles
Marche à travers les champs une fleur à la main
La Nature t'attend dans un silence austère ;
L'herbe élève à tes pieds son nuage des soirs,
Et le soupir d'adieu du soleil à la terre
Balance les beaux lys comme des encensoirs.
La forêt a voilé ses colonnes profondes,
La montagne se cache, et sur les pâles ondes
Le saule a suspendu ses chastes reposoirs »
L'herbe élève à tes pieds son nuage des soirs,
Et le soupir d'adieu du soleil à la terre
Balance les beaux lys comme des encensoirs.
La forêt a voilé ses colonnes profondes,
La montagne se cache, et sur les pâles ondes
Le saule a suspendu ses chastes reposoirs »
On observe qu’il souhaite que la femme quitte des le premier vers quand l’auteur nous cite : « Pars courageusement, laisse toutes les villes », il insiste sur le fait qu’elle doit « marcher à travers les champs une fleur à la main » pour faire ainsi corps à corps avec la nature. On remarque qu’Alfred de Vigny va faire un éloge en décrivant tous les aspects de la nature dans le but d’insister sur le contraste entre la ville et la nature afin de convaincre le lecteur de faire de même.
Pour finir, les auteurs romantiques préconisent la nature à la ville, ville qui tue à petits feux leurs natures.
Un travail appétissant...... grand remerciement
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