dimanche 6 février 2011
3.1
3.1: Les recherches de l'Homme romantique dans la nature.
Que recherche l’Homme romantique dans la nature ?
A l’époque du romantisme, de nombreux auteurs romantiques cherche à exprimer ce qu’ils recherchent, qui est principalement ce que nous allons démontrer. Appuyé sur Le Lac de Lamartine ainsi que La Maison du berger par Vigny qui vit de Nuit d'août par Musset, pour enfin se référer également à Victor Hugo avec les voix intérieures. Que recherche les auteurs romantiques dans la nature ?
Dans un premier temps, nous allons évoquer la beautée que représente la nature chez les romantiques.
La nature, pour nos romantiques, est une beautée originelle. Lamartine la voit comme une source de contemplation, mais surtout, d’admiration « Du rivage charmé frappèrent les échos; Le flot fut attentif, et la voix m’est chère ». Elle permet aussi d’inspirer l’Homme « Les parfums légers de ton air embouée » ce qui le pousse à s’y identifier « L’Homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ».
Mais Musset dénonce le fait que peu à peu, cette nature se dégrade, et cela, par la faute de l’Homme « Helas ! Toujours un Homme, hélas ! Toujours des larmes ! », « L’Humaine hypocrisie » L’Homme gâche la nature avec la révolution industrielle et de son hypocrisie qui en détruit d’autre.
Dans un second temps, nous remarquons que la nature est aussi un lieu consacrer à la réflexion.
La nature offre une issue, elle permet à l’Homme de s’échapper de sa propre vie. Cette échappatoire d’après Lamartine, se réalise étant seul « Regarde, je viens seul m’asseoir sur cette pierre » .
Musset nous propose une véritable réflexion sur l’Homme en lui-même et ses sentiments : il évoque l’amour comme un sentiment fatal, destructeur « L’amour l’aura brisé ; les passions funestes L’auront rendu de pierre au contact des méchants » Il n’y aurait donc, pas d’échappatoire ? C’est une réflexion pésimiste que Musset nous propose là.
Mais alors, la réflexion sur l’Homme ne porterait que sur ses défauts et sur ses erreurs comises ? En tout cas, c’est l’avis de Victor Hugo qui voit la vie comme une machine infernale « Noir voyage obstrué de rencontres difformes » et est comme dégoût de la vie humaine « L’amour, couple enlacé, triste et toujours brûlant » et dénonce les sentiments. C’est alors que tant qu’il sera ici, l’être humain est condané à souffrir « Oui, c’est bien là la vie, ô poète inspiré, Et son chemin brumeux d’obstacles encombrés ».
Pour finir, nous mettons en relief le fait qu’il y ai une présence divine dans chacun de ses extraits/poèmes.
La nature est immortelle, elle se renouvelle sans cesse « Vous, que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir ». Elle serait aussi liée a Dieu d’après Vigny, il l’a représente comme un temple divin où l’on se recueille pour méditer « mes marches d’émeraudes et mes parvis d’albâtres, mes colones de marbres ont les dieux pour sculpteurs ». Dieu est aussi la seule croyance qui reste à l’Homme, celle qui veille sur lui et qui ne le perdera pas « A qui perd, Dieu reste encore » d’après Musset. Cette croyance redonne à l(Homme le courage et lui redonne l’espoir, la force de continuer, Hugo l’interprète en exprimant « Le virgile serein qui dit : Continuons [ … ] aux yeux pleins de rayons ».
La nature offre à nos romantiques une mêlées de sentiments, de beaux décors, de réflexions qui leur permettent de s’évader par rapport à leur vie qui leur semble être un enfer, et de s’offrir à Dieu, bref, tous ce dont-ils ont besoins pour ne pas déprimer et sombrer dans l‘ombre, elle devient essencielle pour leur survie. Mais alors, la nature serait donc une mère protectrice ?
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